samedi 28 septembre 2013

Les Rroms, boucs-émissaires des politiciens

Les Rroms, boucs-émissaires des politiciens

La campagne des municipales a commencé et les politiciens surenchérissent dans le racisme.
Pour deux raisons : ils pensent que ça caresse l’électorat dans le sens du poil (quel mépris !) et, pendant que les médias parlent de ça, ils ne les interrogent pas sur le chômage, la pauvreté et la répartition des richesses.
L’objet des propos les plus vils est variable : une semaine les musulman-es, une semaine les Rroms.
Il y a environ 20.000 Rroms de l’Est en France. L’Europe a créé une règlementation spéciale pour eux : ils et elles ont le droit de venir mais pas de travailler. Pas de revenus, pas le logements sociaux, une migration par groupes, et voilà les conditions de la création des bidonvilles dont politiciens et médias parlent tant.
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Les mensonges s’accumulent. L’extrême droite, par la bouche de Manuel Valls, affirme que les Rroms ont vocation à rentrer dans leurs pays d’origine ou qu’ils ne veulent pas, à quelques familles près, s’intégrer.
Logiquement, puisque Valls donne le la du gouvernement en la matière, les expulsions des terrains et bidonvilles sont massives et en nombre croissant : en 2012, plus de 11.000 personnes ont été évacuées de leurs lieux de vie ; pour le premier semestre 2013, c’est plus de 10.000. Et cet été, plus de 3.700 personnes ont perdu leurs (précaires mais existants) lieux de vie.
Ne nous laissons pas berner et distraire. Les ennemis, ce sont les banques, les capitalistes et les gouvernants, pas les personnes pauvres et étrangères !
Alternative libertaire, le 26 septembre 2013

jeudi 19 septembre 2013

DÉBAT SOLIDAIRES 30 LES ENJEUX DE LA REFORME DES RETRAITES ET LA RIPOSTE SYNDICALE A CONSTRUIRE





JEUDI 26 SEPTEMBRE

A 19H A L'AUDITORIUM PABLO NERUDA A NIMES




Solidaires 30 était partie prenante de toutes les initiatives départementales unitaires le 10 septembre à Uzès, Alès et Nîmes. 

Il s'agissait pour nous d'affirmer haut et fort notre opposition à une nouvelle réforme des retraites pondue par un gouvernement Hollande, gouvernement de "Gauche", dont la réforme ne fait qu'enfoncer le clou de la réforme précédente du gouvernement Sarkozy.

Dans le débat actuel sur les enjeux de cette réforme, il y a quelque chose d'indéfinissable et de très important. En effet, comment ne pas noter que cette question des retraites est en fait le carrefour de toute la situation sociale actuelle et pour aller plus loin d'une conception de ce que doit être notre vie, et plus généralement, les valeurs de la  société dans laquelle on évolue.

Ce débat induit plusieurs questions simples mais lourdes de sens : 

La vie ne s'arrête-elle qu'au travail ? Ou plus succinctement, pour reprendre le mot d'ordre de l'intersyndicale alésienne : Doit-on «perdre sa vie à la gagner ?».

Est-il anormal de profiter de la vie avant qu'il ne soit trop tard, après des décennies de travail salarié : leur lot de stress, de médicaments anti-dépresseurs,  d'accidents, de fatigue, d'obéissance ?

Ne peut-on pas profiter réellement de nos cotisations ? Pour les jeunes qui y voient une garantie ? Pour les plus vieux qui y voient un repos ?

C'est le point de départ de la question des retraites ! C'est ce que nous avons arraché par nos luttes !

Sarkozy parlait de la valeur travail (l'enfumage du travailler plus pour gagner plus) : là aussi est la Question !Le travail est dans la valeur de ce que nous produisons,  et , pour les patrons, le coût de ce travail salarié doit être le plus faible possible.  

Après les cadeaux au patronat, le gouvernement actuel prépare une nouvelle contre-réforme. Et si nous combattons ce qu'il propose, nous devons aussi combattre ce qu'il ne propose pas : la révision, le retrait de la réforme de 2010.                                                                                

En 2010, pourtant les partis qui sont actuellement au Gouvernement participaient parfois à nos cortèges. Et ils sembleraient dire aujourd'hui que la contre-réforme de Sarkozy, la contre-réforme du Medef (plus exactement !) était inévitable !

Nous n'accepterons pas en 2013 ce que nous avons refusé en 2010 ! 

L'objectif de ce gouvernement est clair : la soumission au diktat du Capital, et de la troika (FMI, Banque mondiale, U.E), poursuivre la même logique d'austérité des gouvernements précédents, la même logique de baisse du coût du travail au nom de la sacro-sainte compétitivité.

L'objectif du gouvernement Hollande est dans la même veine que celui de ses prédécesseurs :
- La casse des retraites par répartition
- La casse des droits sociaux
- La casse, en un mot, des conquêtes ouvrière

Face à cette nouvelle régression sociale, la mobilisation est nécessaire contre le Gouvernement Hollande et le Medef . La journée de grève et de mobilisation du 10 septembre est, pour nous, un début de processus de mobilisation sociale.

Mais comment continuer à combattre efficacement cette nouvelle contre-réforme sans une riposte à la hauteur de son enjeu ? 

Pour notre part, selon nos responsabilités, nous mettons encore en avant, à l'instar du dernier conflit de 2010 contre la réforme Sarkozy-Fillon la grève générale - l'unité syndicale nécessaire - la grève reconductible, en fait, décidée démocratiquement par les assemblées générales de grévistes ! 
Nous proposons à la discussion des salarié(e)s en lutte cet outil que les anciens  n'ont pas hésité à utiliser. Et c'est par cela qu'ils ont obtenu des acquis que les patrons et les gouvernements successifs sont en train de nous retirer les uns après les autres.

En tout état de cause, cette réforme  est pour nous  ni négociable, ni amendable. Il faut que nous exigions, tous ensemble, son retrait ! Sans oublier le retour aux 60 ans et aux 37,5 d'annuités.

Afin de comprendre et approfondir ensemble les enjeux de cette réforme et afin de construire ensemble le rapport de force syndical et interprofessionnel nécessaire pour nous opposer à cette logique,   nous vous invitons tous et toutes à participer 26 septembre à Nîmes à la Réunion publique, organisée par Solidaires 30, en présence de Gérard Gourguechon de l'UNIRS-Solidaires, à l'Auditorium de Pablo Neruda à 19h. 

Gérard Gourguechon qui le lendemain animera l'assemblée générale des retraités de Solidaires 30, toujours à Pablo Néruda, de 9 H à 17 H, salle 2.